Son arrivée et son départ d'Algérie
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TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN ( Michel
" J'ai été affecté en 1956 à la 5ème Cie du 2/94 RI au poste de "Oued-Taga", qui se trouvait dans une ferme située au centre d'une vallée derrière les premiers contreforts des Aurès. Nous assurions la protection de la ferme, des travaux des champs, une section chaque jour effectuait des patrouilles dans les environs. Puis notre compagnie s'installa à "El-Hadjdaj" en remplacement d'une compagnie de Légionnaires qui se regroupait sur Arris. Là, notre poste se situait dans l'enceinte d'un groupe de mechtas dans lesquels nos sections avaient pris place près de l'oued Abiod, face djebel"Beni-Melloul". Nous participions alors à toutes les opérations mises en place dans notre secteur. Notre poste suivant fut le Poste de "Médina" au pied du chelia, nous retrouvions des bâtiments en dur, construits Toujours par nos prédécesseurs les légionnaires. Nos activités restaient les mêmes, mais notre situation était assez pénible face à ce Djebel sur lequel les opérations étaient bien souvent difficiles. Quelques mois avant mon départ, la 5ème compagnie fut regroupée dans le Poste de Commandement à "Baïou". Là, notre compagnie devenait compagnie d'intervention rapide. Nous logions sous des guitounes installées près de l'entrée du poste. Exemptés de tours de garde, nous étions entièrement consacrés aux interventions qui, bien souvent ne nous laissaient guère le temps de laver notre petit linge, entre les départ intempestifs. " Ecrits extraits de son site : Après "Baöu" la compagnie s'est retrouvéé à la "Ferme Martin" près d'Edgar Quinet, sur la route qui menait à Kenchela En 1959, elle devient le Commando de Chasse L 134 et émigre de nouveau pour aller s'installer à Aïn Mimoun au pied du Mont Faroum. Là elle compose une harka avec deux sections de Harkis recencés parmis les habitants du village. Un village conçu par le regroupement de plusieurs mechtas alentours de manière à ce que les autochtones puissent s'organiser en auto défense pour se protéger des terroristes du FLN qui les rançonnaient et contre d'autres exactions employées pour faire régner un sentiment d'insécurité, voir de terreur. En mai 1962, après les "accords d'Evian", le Commando quitte le poste de Aïn mimoun pour s'installer un mois à Kenchela, à la base d'aviation, puis en juin à Batna. Fin de sa pérégrination en Algérie etoù son épopée se termine. Le 4 juillet 1962 le 1er bataillon est dissous, le 4 octobre le 2e bataillon devient le 1e bataillon du 39e R.I, - Le 15 c'est au tour du 3e bataillon. La garde du drapeau est confiée au CISS-6 occupant le quartier Exelmans à Bar le Duc. Après guerre et jusqu'en 1964, les Américains développent une importante base aérienne sur le terrain d'Étain et de Rouvres dans la Meuse. Le 1erseptembre 1967 il renaît, installé sur la base d'Étain, il est motorisé, en 1975 il se mécanise sur AMX 13. Le régiment la quitte à son tour en 1980, il s'installe sur le camp national de Sissonne (Aisne) où il devient en 1981, l'un des régiments d'infanterie motorisé sur véhicule de l'avant blindé (VAB) de la 8e division d'infanterie. Il assurera des compagnies tournantes sur la Nouvelle-Calédonie et fournira des personnels au Tchad, en Centrafrique, au Liban au sein du 420e DSL et en ex-Yougoslavie. Il est dissous en 1993. Deux compagnies partiront à Dijon avec deux du 67eR.I de Soissons reformer le 27eR.I. Le 1erseptembre 2005 le 94e Régiment d'infanterie devient régiment de tradition du Centre d'entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne. Pour d'autres formes de combat, bien loin des anciens combats deligne ou de tranchées, en prévision de futures interventions tactiques modernes. Il se spécialise dans les interventions en milieu urbain. Il prend le nom de " CENZUB94° R.I " Le CENZUB a la garde du drapeau du 94° R.I. et de ses traditions. |
---> 2- Le plan Challe